Nous n’avions pas de grandes attentes en arrivant en Dominique. Et pourtant ! Ce petit pays, qui compte moins de 100 000 habitants, a définitivement été un coup de cœur pour nous. Notre journée passée en compagnie de Bongo y a été pour beaucoup, comme vous pourrez le constater en visionnant notre 22e épisode.
Nous avions reçu des commentaires plutôt mitigés d’autres navigateurs concernant la Dominique, plus particulièrement quant à la sécurité du pays et la présence des « boat boys », qui viennent à la rencontre des bateaux étrangers arrivant dans les baies afin de leur offrir, de façon parfois insistante, une foule de services et de biens à vendre, souvent à forts prix. Mais les choses ont bien changé au cours des dernières années, de sorte que la Dominique est désormais une destination toute aussi sécuritaire que ses voisines françaises (Guadeloupe au Nord et Martinique au Sud). En effet, il y a quelques années, des locaux ont mis sur pied le P.A.Y.S. (Portsmouth Association of Yacht Services), dont font partie les « boat boys» venant accueillir, de façon très respectueuse, est-il important de préciser, les bateaux dans la baie de Portsmouth. La mise en place du P.A.Y.S. a eu pour effet de renforcer la sécurité dans les baies où mouillent les bateaux et de diminuer le nombre de vols.
Évidemment, comme dans toutes les îles antillaises, des vols arrivent de temps à autre et la prudence est de mise. Ce qui intéresse tout particulièrement les voleurs, ce sont les moteurs hors bord des « dinghys ». Chaque soir, sans exception, et ce, depuis notre départ de Québec, nous montons donc notre dinghy sur le bossoir à l’arrière du bateau, et le barrons toujours lorsque nous débarquons sur terre et le laissons sans surveillance. Ces deux précautions élémentaires ont porté fruit, puisque nous n’avons été la cible d’aucun vol jusqu’à maintenant. Espérons que nous pourrons en dire autant au terme de notre grande aventure en voilier.